Chers amis (…crotons),
Quelle joie pour moi de rédiger l’édito de cette nouvelle pierre au grand édifice du Microtonisme, qu’est « L’écho de la Kalbräu». Ce nouveau quotidien ne pourra que rapprocher encore un peu plus les Microtons éparpillés aux quatre coins d’Amiens, en les alertant au jour le jour des dernières nouvelles fraîches, des derniers ragots en vogue et des dernières conquêtes du Microtonisme au sein des populations autochtones barbares.
Je voudrais profiter de l’espace qui m’est confié pour attirer votre attention sur un sujet des plus sensible, objet de nombreuses discutions e C.A : la perte de l’élan microtonique au sein de notre confrérie. Il a était très difficile pour moi de trouver des sujets à aborder pour le C.A qui nous réunit en ce jour en la garçonnière de Tonio, temple indéfectible du culte messianique de nos libations. Pourtant rappelez-vous, nous ne nous étions pas vu depuis prés de quatre mois. Alors, y a-t-il un ennui qui s’installe, un raz le bol général ? Je serai tenté, à juste titre, je l’espère, de répondre à cette question par la négative. En effet, chaque Microton que j’ai sollicité, à répondu avec enthousiasme à la moindre de mes idées ou suggestions, et a en dépit du temps et des efforts, aussitôt entrepris la préparation d’un de ces moments qui vous a tenu en haleine lors de ce C.A. (même si en ce qui concerne Alex son haleine tient très bien toute seule.)
Je conclurai donc en me permettant une trivialité métaphorique des moins osées, en constatant que le feu sacré peut encore brûler dans vos foies, si on y apporte la petite étincelle qui embrasera l’implosion pyrotechnique de vos délires.
En guise de véritable conclusion, je tenais simplement à vous confier, que je vous aime tous comme au premier jour, ce qui me permet après tant d’années de vie, presque commune, d’apprécier toujours autant le moindre moment en votre compagnie. Puisse le Microtonisme avoir encore de magnifiques moments devant lui. Puissent les Microtons aussi, avoir encore de magnifiques cuites au dessus des toilettes, et puissions nous continuer à nous atomiser encore la gueule à la Kalbräu dans des décennies.
Be strong,
Be ouf,
Be root,
Be Microton.
Votre grand chef adoré,
Damien.
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